LES EFFETS INDESIRABLES OU DANGEREUX DES MEDICAMENTS

Ces dernières années, les scandales sanitaires liés aux médicaments se sont multipliés :

–       Le Mediator a été retiré tardivement du marché alors même que les laboratoires SERVIER connaissaient la dangerosité de ce médicament prescrit hors autorisation de mise sur le marché (AMM) comme coupe-faim. Ainsi, la prise du Mediator a provoqué des atteintes aux valves cardiaques chez des patients en ayant consommé pendant plus de 3 mois.

 –       Les notices d’information des pilules de 3ème et 4ème génération ne précisaient pas clairement que la prise de ce contraceptif était associée à une augmentation significative du risque d’accidents thrombemboliques veineux et d’AVC par rapport aux contraceptifs oraux de 2ème génération. En outre, le médicament Diane 35 a été prescrit hors AMM comme un contraceptif alors qu’il s’agissait d’un traitement anti-acnéique.

 –       Le misoprostol est un traitement des ulcères de l’estomac utilisé notamment pour déclencher l’accouchement. Or, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) vient de faire une mise en garde sur les risques potentiels liés à son utilisation.

 L’administration d’un médicament est susceptible d’entraîner des effets indésirables plus ou moins fréquents ou graves, dont la nature et les conséquences ne sont pas nécessairement détectées lors des essais cliniques réalisés avant l’autorisation de mise sur le marché.

 Dès lors, dans quel cas peut-on mettre en jeu la responsabilité d’un laboratoire lorsque l’on est victime d’un effet d’un médicament qu’il produit ?

Vous trouverez ci-joint des éléments de réponse : EFFETS INDESIRABLES MEDICAMENT